compagnie
Théâtre du Nonde
CREATIONS PASSEES

LA VIEILLE
de Daniil Harms
mise en scène et interprétation Jean-Paul Mura
De l’effondrement...
Selon Camus, l’absurde prend sa source dans « la présence commune de l’homme et du monde » qui l’entoure. Dans ce frottement permanent de l’être et du système dans lequel il tente vainement de vivre. Chez Harms, l’absurde côtoie ce tragique du quotidien jusque dans l’écriture même. Le texte tout comme le héros harmsien arrive à peine à exister. Ça soubresaute, ça hésite, ça se perd en sommeil, en songe, en rêve, en cauchemars éveillés. Ça craquelle, la pensée.
LA FARANDOLA DELLE MASCHERE
de et par Jean-Paul Mura et Elisabeth Potier
L’acteur au centre.
Décor minimaliste installé en fond de scène composé de tissus empilés aux couleurs vives ou de simples draps soutenus par des portants servant pour l’essentiel aux entrées-sorties des personnages-types. Un spectacle de Commedia dell’arte, afin de retrouver ce plaisir du jeu simple et interactif, pour transmettre la réjouissante et subversive énergie véhiculée par le jeu masqué de la commedia dell’arte, art fondamental du jeu de l’acteur occidental. Cette forme théâtrale, proche du grotesque de la farce, véritable “bac à sable” de notre enfance, questionne également sur les rapports de pouvoir dans le monde du travail avec la domination exercée par les patrons sur ses ses employés et leurs possibles résistances.

L'AUTRE MAISON
de Ghislain Mugneret
mise en scène Jean-Paul Mura
avec
Magali Basso Nadia Chalom Robert Darnai
Maria de Freitas Fatima Doukhan Kaci
Anne-Marie Secret Laurent Vassal
Jacqueline Vignaud Rehima Yahiaoui
coproduction avec Les Diseurs, association culturelle et artistique à l'Hôpital de La Ville-Evrard
L'autre Maison est le domicile imprécis des interprétations et déformations de la réalité. C'est une fable qui interroge sur l'identité toujours imprécise, sur l'équilibre précaire de la condition humaine.
L'histoire racontée ici de cette femme, son parcours de vie, d'une maison à l'autre, glisse de bout en bout du tragique au burlesque en empruntant les formes oniriques du conte.
LA GRANDE IMPRECATION DEVANT LES MURS DE LA VILLE
de Tankred Dorst
mise en scène Jean-Paul Mura
avec Tamara Schmidt Ghislain Mugneret
Christian Jéhanin Julien Parent
coproduction avec Les Portes de L'Essonne (91)
Derrière la muraille, des soldats. Survivants d’un conflit passé ballottés entre attente, crainte et ennui.
Et voilà, qu’une femme ose venir se planter là, au pied de la muraille et exige qu’on lui rende son mari. Aux yeux des soldats, son unique fonction est de rompre le fil du quotidien.
Deux espaces, métaphore de nos sociétés libérales. Espace scindé en deux, bâches frontières entre un dedans et un dehors. L’extérieur nous renvoie au rationnement économique que vivent les plus démunis tandis que l’intérieur traite de la dégénérescence de la pensée de ceux qui ont le pouvoir, même relatif…
Entre reality-show et jeux du cirque pour public masculin.

